30 septembre 2011

À vos pestos!

Si ce n'est pas déjà fait, il est grand temps de préparer du pesto avec le beau basilic qui a poussé tout l'été dans votre jardin.

L'an dernier j'avais préparé 3 sortes de pesto différents :

  1. Le pistou : cette recette est intéressante à utiliser pour parfumer les soupes. Vous pouvez aussi l'utiliser comme sauce à pizza ou pour parfumer des pâtes à la tomate.
  2. La 2e recette est un pesto avec pignons, sans fromage parmesan. La recette est ici. C'est ma recette favorite! À faire et refaire.
  3. La 3e recette est un pesto beaucoup plus crémeux composé de pignons et de fromage parmesan. 
Une fois le pesto préparé, il ne suffit que de mettre la préparation dans un contenant à glaçons et de faire congeler. Une fois la préparation congelée, conserver les cubes dans des ziplocs. Il est ensuite facile de prendre le nombre de cubes nécessaires à la préparation de vos recettes.

Ma production de l'an dernier m'avait permis de durer toute la saison. Je crois que que ce sera pareil cette année. 

29 septembre 2011

Recettes de poulet - Salade César au poulet

Cette semaine, j'ai fait l'essai de 2 nouvelles recettes.
Ça faisait un moment que je voulais faire la recette de Ricardo de poulet aux olives et au citron grillé. Je vous laisse vous rendre sur le site de Ricardo pour le détail de la recette. Verdict: 0 personne sur 2 a aimé ce repas. Nous avons quand même mangé notre assiette mais le goût de citron était très prononcé et vraiment, c'était trop. Une chance que j'avais acheté une baguette de pain... je rêvais de tremper mon pain dans la sauce mais non, ce n'était pas une bonne idée.  



2e recette réussie cette fois : une salade César au poulet. L'idée a été de récupérer le poulet cuit la vieille et de le transformer en très bon plat! J'ai fait grillé le poulet dans un poêlon et j'ai mis un peu de pancetta (à défaut d'avoir du bacon sous la main). Pour la vinaigrette, j'ai suivi cette recette de Ricardo. Est-ce normal si ma vinaigrette est de couleur jaune assez prononcé? C'est une première pour moi et j'ai l'impression qu'au restaurant la vinaigrette n'a pas cette couleur. Il y avait beaucoup d'ail. Une chance que j'étais seule hier soir.




Vinaigrette
  • 1 jaune d’œuf
  • 15 ml (1 c. à soupe) de jus de citron
  • 1 gousse d’ail, hachée finement
  • 180 ml (3/4 tasse) d’huile Olive
  • 30 ml (2 c. à soupe) de câpres, hachées (je n'en avait pas)

  • 180 ml (3/4 tasse) de parmigiano reggiano, râpé

Préparation de la vinaigrette


  1. Dans un bol, fouetter le jaune d’œuf, le jus de citron et l’ail. Ajouter l’huile en un mince filet, en fouettant constamment, jusqu’à ce que le mélange épaississe. Ajouter les câpres, la pâte d’anchois et le quart du fromage.
  2. Dans un saladier, mélanger la laitue, la vinaigrette, les croûtons et le bacon. Saupoudrer du reste de fromage; poivrer. Servir aussitôt.

26 septembre 2011

Défi vélo mag 2011 - 5e édition

Le défi vélo mag est pour moi l'épreuve majeure de ma saison cycliste. Cette année n'y échappe pas. Je me suis inscrite au mois d'avril, 5 mois avant l'évènement. J'avais quelques appréhensions cette année. Quand on sait que ça va faire mal, il faut se motiver pour bien gérer le «mental» et penser à autre chose lorsque vraiment, ça commence à faire mal.

Cette année je suis vraiment très satisfaite. De un, j'ai fait mon meilleur temps à vie et de 2, ça n'a pas fait si mal que ça ;-). J'ai géré comme une pro mon épreuve et aujourd'hui, je me donne quelques tapes dans le dos. Je vous raconte.

Nous partions de Mtl le matin même. Départ de la maison à 6h15. Arrivée au parc à 8h15 et attente dans le stationnement pour l'accès au parc. Le stationnement est difficile, les bénévoles nous guident loin dans le parc, près des accès au camping. Nous sommes si loin qu'une fois la voiture stationnée, nous décidons de descendre tout de suite les vélos et d'aller chercher les dossards en vélo plutôt qu'à pied. Pas d'attente pour la remise des dossards, nous repartons vers la voiture pour la préparation finale.

Gonflage de pneus, bouchées de gruau, gorgées d'eau et nous partons vers la ligne de départ. Il y a déjà plusieurs personnes sur la ligne de départ. Je prends le départ avec le 2e groupe soit le 25-30 km/h. Mon chum me salue et part devant avec le premier groupe. Il fait un temps magnifique, environ 15 degrés le matin et il annonce près de 23 en après-midi, il fera chaud. Je me dis que ma camisole de corps craft est peut-être de trop mais finalement mon habillement a été parfait.

Le départ se prend à 10h05 pour mon groupe. Je mets mon odomètre à 0. Cette année je visais un temps de 3:59:59. Je ne commence pas trop rapidement les premières côtes pour bien m'échauffer et tout à coup je me joins à un groupe qui roule bien, à ma vitesse. Nous remontons plusieurs filles et à chaque fois dans ma tête je me dis, ouais, mon classement chez les femmes remonte! Je roule avec ce groupe qui va bien jusqu'à ce que j'effectue un mauvais changement de vitesse et que me chaîne débarque à l'intérieur de mon pédalier. Je lève le bras dans les airs en criant : attention problème - pour avertir les cyclistes qui me suivent. Ils me laissent passer et je me range sur l'accotement. C'était impossible pour moi de remettre ma chaîne sur le pédalier en roulant, elle était vraiment coincée et je ne voulais pas la briser, ce n'était pas le moment. J'étais au 15e km. Je prends environ 1:30 minute à remettre ma chaîne et recommencer à rouler. Le moral en a pris pour son rhume. J'avais perdu ma gang et plusieurs filles que j'avais dépassée était revenue en avant de moi pendant ce temps. Ça m'a pris quelques minutes avant de retrouver un bon rythme. Dans les côtes, il m'arrivait de suivre un cycliste et de rouler derrière en me disant : il ne faut pas que je lâche sa roue jusqu'à ce que je sois en haut de la côte.

J'ai vu passé un cycliste tout habillé en «Néron sport », gang avec laquelle je roule assez souvent. Je ne le connaissais pas mais je lui ai demandé s'il roulait avec la gang de Boucherville et je lui ai demandé si je pouvais prendre sa roue pendant un moment. Il a dit «bien sur!». J'ai roulé avec lui plusieurs km. Il roulait bien droit à vitesse constante même dans les côtes. J'ai repris un bon rythme et mon moral était au top. Nous commencions à voir les cyclistes du premier groupe qui arrivaient en sens inverse et je regardais pour voir mon chum. J'étais bien contente de l'apercevoir et j'ai crié son nom bien fort avec un «yahouuuu» en bonus. Ça donne de l'énergie voir les autres passer. Nous avions 20 minutes de différence l'un sur l'autre. Je continuais à suivre ma bonne roue.

Mon temps au split du 53 km : 1:52:30

Avec ce temps au split, je suis très contente. Je me dis dans ma tête que si ça continue comme ça, je ferai le parc sous les 4h. Pour la première fois depuis que je participe, je sens vraiment que c'est possible. Au 2e ravito,  je prends comme au premier, un verre d'eau et un morceau de banane. Je bois et mets la banane dans mon maillot. Je me sens bien. Je suis encore la bonne roue jusqu'à ce que je le perde. Je me dis, ce n'est pas grave, je vais continuer à bien rouler. Je me rends compte que les montées très difficiles pour moi l'an dernier sont plus faciles cette année. Dès que je me mets à ralentir, je me parle en me disant que je dois au moins monter à 12km/h...

À un moment donné une pancarte annonce le ravito dans 1 km. Je me dis ouais, c'est le dernier ravito mais pour s'y rendre, il y a vraiment 1 km non-stop de montée. Sur la route, je vois plusieurs cyclistes arrêtés car ils ont des crampes. À 3h30, il me reste 10 km à faire. À 8 km, je croise mon chum! Très surprise, je lui demande s'il est ok. Il me dit qu'il a dû arrêter à cause des crampes. Oups. Il peut me suivre. Nous augmentons la vitesse. Il me dit à plusieurs reprises, si jamais j'ai une autre crampe, je te laisse poursuivre sans moi, tu dois battre ton temps!  Nous rions. Les derniers 5 km sont supers, des petits vallons, une bonne vitesse dans les descentes. Je suis fatiguée mais pas épuisée. Nous franchissons la ligne d'arrivée ensemble et lorsque je mets le pied à terre j'éclate de rire, j'ai fait un mini-sprint sur la ligne d'arrivée pour le dépasser. Je suis vraiment contente de partager cet évènement avec lui et je le trouve très courageux d'avoir poursuivi malgré ces crampes.

Mon temps au finish, temps de puce : 3:54:06  ! Oh yeah baby!!!! Je finis 20/70 dans ma catégorie. 


Ma moyenne est de 26,9 km/h et ma vitesse maximale : 62 km/h.


Mon split pour le retour : 2:05:37. Le retour est plus long car ça monte beaucoup.

Parmi tous les cyclistes, je termine 812e/ 1436 qui ont pris le départ.

Mon meilleur temps. Je suis très contente. J'étais bien préparée. J'avais fait beaucoup de côtes lors du défi de l'Estrie et de l'Échappée Belle. Ça a bien payé.

20 septembre 2011

L'Échappée Belle 2011 - 2e édition

Bon bien, j'attendais que les résultats exacts de la Fédération québécoise de sports cyclistes sortent pour indiquer ici mon résultat exact et poster ce billet mais c'est trop long, 2 jours après l'événement, les résultats ne sont pas encore disponibles. **Edit : les résultats sont sortis! J'ai terminé à 10 secondes de la meneuse et 50e au classement général. Ceci s'explique par le gros peloton de tête et ma position à l'arrière du peloton. 10 secondes! Je suis très satisfaite.

Je vous raconte. Dimanche le 18 septembre avait lieu la 2e édition de la cyclosportive l'Échappée Belle, une cyclosportive exclusivement féminine.  La 2e édition a été populaire, 336 inscriptions! C'est rare de voir autant de femmes à un événement sportif. Je trouve ça beau et j'étais fière de participer encore une fois cette année.

Mon récit le la première édition se trouve ici. L'an dernier j'avais fait un temps de 3:04:59 pour le 88 km. Cette année je voulais battre ce temps et je voulais rester dans le peloton de tête toute la course. Il est difficile de comparer avec l'an dernier car le parcours de cette année a dû être modifié à cause des travaux routiers. La belle côte à Frelisghburg n'était pas du parcours cette année. C'est que je m'étais préparée à faire cette côte! Déçue. Le parcours cette année consistait à faire 3 boucles de 29 km. Je portais mon ensemble des Cyclopétards avec mon lucky number! Côté habillement, j'avais mis une camisole de corps Craft et mes manchettes KSL pour prendre la départ. Habillement parfait. Pas trop chaud, pas trop  froid. Vous vous demandez pourquoi je précise ainsi mon habillement? La raison est simple, la veille d’évènements auxquels j'ai déjà participé, je lis souvent mes anciens billets pour savoir ce que je portais cette journée-là.  Sur la ligne de départ, nous étions près de 40 filles des cyclopétards. Ça aussi c'était beau à voir. J'étais dans la 2e rangée du peloton du 30 km/h.

Sur le parcours, il y avait moins de côtes mais beaucoup plus de virages que l'an dernier. Je me sentais très bien sur mon vélo. La première boucle a passé rapidement. La vitesse était bonne sans être trop rapide. Il y avait quelques bonnes montées dont la Pigeon Hill mais, rien de casse-pattes. À la 2e boucle, la vitesse a augmentée. Les virages se prenaient à plus grande vitesse. Une chose que j'adore à vélo dans les cyclosportives, c'est les relances après les virages. Les cyclistes rallentissent, prennent le virage et hop, debout en danseuse pour reprendre la vitesse de croisière. J'adore. J'adore! Les bosses de la 2e boucle ont fait un peu plus mal. La troisième boucle a été sensiblement identique à la 2e. Nous avons perdu quelques cyclistes dans les montées. Je tenais bon le peloton de tête sans être à l'avant du peloton. Ça me convenait bien ainsi. J'arrivais même à remonter dans le peloton lors des montées mais je perdais des rangs sur le plat. Le peloton est resté gros tout le long de la course. J'aurais souhaité avancer dans le peloton avant la fin mais nous avions 3 virages à prendre avant la ligne d'arrivée. La vitesse n'était donc pas à pleine intensité.

Je suis très contente de mon temps et de la gestion de la course. À la fin aussi je me sentais bien. J'aurais continué à rouler!

À ma montre : 2h31 pour 86, 05 km (sur le site ils écrivent 88km mais c'était un peu moins à cause des changements de parcours). Une moyenne de 34,2 km/h. Peloton de tête toute la course.

Encore une fois cette année, nous avions droit à quelques cadeaux : sac et bidon de la boutique Courir, barres tendres, crème alcoolisée à l'érable, meringues, biscottes.

Nous avions un lunch (pas fameux) et une bière Boris gratuite. Je n'ai pas bu la bière. À ma table de pique-nique, il y avait la présidente d'honneur, Chantal Petitclerc. J'ai jasé avec elle mais je ne lui ai pas demandé de photo. J'ai des regrets! Elle a participé au 44 km en vélo allongé.

Une belle organisation. Une belle journée. Une occasion unique de célébrer la femme sportive!

14 septembre 2011

Minestrone di Zola

C'est le temps des récoltes et encore une fois cette année, je fais des folies! Est-ce qu'il y a une limite du nombre de bol de soupe minestrone que nous pouvons mangé pour un repas? J'en ai mangé 3 et un peu plus et j'en prenais un 4e! Miam elle est succulente et je me suis inspirée de plusieurs recettes pour créer Ma minestrone soit la Minestrone di Zola! N'est-ce pas magnifique?!

Il faut un peu de patience pour trancher tous ces légumes mais l'effort est récompensé.

Pour 12 grosses portions
Ingrédients

2 oignons émincés
5 c. à table d'huile olive
4 branches de céleri, en dés
1 courge jaune, en dés
3 pommes de terre, en petits dés (note à moi-même : ne pas mettre de pommes de terre)**
2 grosses carottes en rondelles
1/4 de chou, tranché
1 conserve de tomates maison (pot de 1 litre pour moi)
130 g de fèves blanches séchées trempée pendant 12 heures *À prévoir la veille
1 poignée de basilic frais
1 poignée de persil frais
1 c. à thé d'origan séché
1 croûte de 3 cm de fromage parmesan
10 tasses d'eau
Sel et poivre au goût

Photo au début de la cuisson:

 Préparation


Dans une grande casserole, faire revenir les oignons dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents. Ajouter les pommes de terre et bien mélanger. Ajouter les tomates et tous les autres légumes. Ajouter l'eau et les fèves blanches. Ajouter les aromates. Porter à ébullition. Quand l'eau bout, réduire et laisser mijoter pendant 45 minutes ou jusqu'à tendreté des légumes. Ce temps de cuisson a rendu les fèves blanches tendres.

**Note : dans certains livres il est proposé de faire cuire les fèves blanches (amener à eau bouillante et réduire le feu pour laisser mijoter pendant 1 heure) avant de les mettre dans la soupe. Je n'ai pas fait cette étape puisque mes fèves avaient trempées longtemps (12 heures) et que ma soupe avait mijoter pendat 45 minutes. Elles sont un peu croquantes sous la dent (pas trop) mais pour ceux qui voudraient les fèves plus  molles, il serait préférable de les faire bouillir avant. Il serait aussi possible d'ajouter des pâtes alimentaires plutôt que des fèves.

Je suis très contente du résultat. Je crois même qu'elle sera meilleure demain lorsque toutes la saveurs seront liées. Je vais en congeler pour mes lunchs. **Note : Je n'ai pas aimé les pommes de terre dans cette soupe, ne pas en mettre la prochaine fois.

Photo au service :

2 septembre 2011

Conserves de tomates 2011

C'est une tradition dans la famille à mon amoureux. Chaque année, il y a une journée (parfois 2) consacrée aux conserves de tomates. C'est une belle tradition familiale qui permet à la fois de passer du temps en famille et de faire des bons produits maison. C'est beaucoup de travail mais la satisfaction est grande et dure toute l'année. La famille est très bien organisée. Chaque personne a son rôle, qu'il prend très au sérieux. Les tomates, c'est l'événement de la fin de l'été.

Il faut préparer le tout. D'abord faire le compte des quantités nécessaires. Combien de jus de tomates et combien de tomates à l'étuvée. Échanges de courriels, de textos, d'appels téléphoniques. Pour vous donner une idée, pour 3 maisonnées nous avions besoin de 240 pots de jus et 60 pots de tomates. Une personne s'occupe de commander les tomates et d'aller les chercher la veille de l'événement. Nous avions près de 500 livres de tomates. Ça remplit le coffre du camion et le «trailer».

La journée débute à 8h00 avec la préparation du jus. Il faut laver les tomates, les trancher en cube, les passer au broyeur (ou plutôt à l'extracteur à jus?). Le broyeur transforme les tomates en jus en retirant la peau de la tomate. Ensuite il faut assaissoner le jus, le faire bouillir, remplir les pots, stériliser les pots.  Il y a 4 personnes qui tranches les tomates et une personne attitrée au broyeur, une personne qui fait la recette d'assaisonnement et qui remplit les pots une fois le jus prêt.


La photo suivante montre les brûleurs utilisés à l'extérieur pour faire bouillir le jus et pour faire stériliser les pots. Le tout se fait à l'extérieur, dans la mesure du possible. Il y a une personne attirée aux bruleurs et à la stérilisation.


Pour les tomates à l'étuvée, nous avons pris cette année des tomates italiennes. Il faut les faire blanchir rapidement dans l'eau chaude pour ensuite retirer leur peau et les couper en deux. Remplir les pots. Stériliser. C'est joli hein?
Durant notre activité conserve, un bateau de guerre est passé sur le fleuve. Il doit appartenir à la marine canadienne.
Nous avons terminé la journée à 18h00, bien fatigués mais satisfaits.