24 août 2011

Covey Hill ma jolie

Samedi dernier j'en ai profité pour aller rouler en Montérégie, pour faire la fameuse Covey Hill. Dans cette petite municiplalité, il y a une belle montée de 2,7 km avec un bon dénivelé. C'est une montée mythique que tout cycliste chevronné se doit de parcourir au moins une fois dans la saison.

Le point de départ de la sortie se donnait à l'église d'Hemmingford sur la route 219. Ensuite, nous longions les villes de Havelock, Covey Hill, Franklin. Un parcours magnifique de 85 km. J'étais la seule fille du peloton de 6 personnes. Tout s'est bien passé, j'ai suivi les gars durant tout le parcours, une journée magnifique. Cette région a des airs de Toscane avec ses vallées, ses vignobles et ses vergers. J'avais déjà fait ce parcours par le passé par une longue boucle. Cette fois-ci nous avons fait un allez-retour. Allez jusqu'à Franklin avec l'arrêt au dépanneur pour le ravitaillement et ensuite le retour en sens inverse pour retourner à Hemmingford. J'ai aimé faire cet allez-retour. La route est vallonée à souhait et j'ai vraiment aimé!

En voiture, à mon retour, j'ai vu ces magnifiques tournesol sur une propriété privée. Je me suis arrêtée dans le stationnement privé et la proprio était dehors, je lui ai demandé si elle acceptait que je prenne en photo ses torunesols. Elle a dit oui et semblait bien heureuse que je me sois arrêtée.


23 août 2011

Préparation défi vélo mag 2011

Ces jours-ci je pense à ma préparation spécifique pour le défi vélo mag du 24 septembre prochain. C'est la 5e édition et j'ai participé à chacune d'entre elles. J'en suis fière car ce n'est pas une cyclosportive facile. Chaque année, j'y mets toutes mes énergies et cette année j'aimerais battre mon record de temps et comme chaque année je souhaite faire le parc sous la barre des 4 heures, c'est année n'y échappe pas.

Voici mes temps des années précéedentes:

2010, Défi Vélo Mag - 105 km : 4:15:56.0
2009 Defi Velo Mag - 105km 4:37:24.5
2008 Defi Velo Mag - 105 km 4:07:29.6
2007 Defi Velo Mag - 105 km  4:17

Est-ce que le parc de la Mauricie sous la barre des 4 heures est un temps réaliste pour moi? Est-ce que cet objectif est réalisable? Je me pose la question.

Mon nouveau vélo fera-t-il la différence? Peut-être que oui. Toutefois, la casette de mon nouveau vélo est une 11/25 et avant je roulais sur du 13/26. Il me manque donc une petite dent (ou petit braquet). Parfois il me manque ce braquet, j'ai donc hâte de voir son impact le 25 sept.

D'ici là, je fouille dans mes vieux plans d'entraînement, je mets des intervalles en côtes chaque semaine et je m'entraîne bien pour une performance qui je l'espère sera à la hauteur de mes attentes.

20 août 2011

Cyclosportive Garneau-Cascades 15 août 2011

Samedi soir passé, il fait sombre, les vents se sont levés, le temps est menaçant. Petite navigation sur Internet pour connaître la météo du dimanche, jour de la cyclosportive : il annonce des averses avec de bonnes accumulations de pluie. Ouin.Il commence à pleuvoir, le temps est beau malgré tout. Nous mangeons sur le balcon, je tarde à rentrer. 1 averse qui s'arrête. Je retourne dehors boire mon thé à la menthe en m'abritant de la pluie. Je relaxe pendant que mon amoureux prépare son matériel pour le lendemain. Plus tard en soirée il pleut fort et encore plus fort dans la nuit. Secrètement, je me dis que plus il pleut dans la nuit, moins il risque de pleuvoir durant la cyclosportive. Au matin, je tarde à me lever, j'ai envie de cocooner. J'ai pris 15 longues minutes à me lever.

Je regarde dehors : le ciel est nuageux mais non menaçant. C'est encore un peu trempé dehors mais pas trop. La journée sera bonne, j'en suis certaine. Le départ de la cyclo se donne à Trois-Rivières. Le trajet longe la route 138 jusqu'à Québec pour un total de 110 km. Nous arrivons sur le site vers 7h30. Déjà à cette heure, le DJ met la musique à tue tête. Je voulais arriver à 7h00 mais j'ai trop traînée au lit. Il y avait déjà une mer de monde à l'inscription et partout sur le site. C'est beau à voir. Tout le monde s'affaire à installer leur dossard sur le maillot, à gonfler les pneus, à manger un peu. J'avais demandé un maillot grandeur «petit» mais il était beaucoup trop grand pour moi (surement une grandeur d'homme). J'ai eu le temps d'aller l'échanger, youppi. Je portais le numéro 157.

C'est une fois que j'enfile le maillot que je commence à avoir plus d'énergie et à sentir mon envie de faire la course. Nous ne sommes pas trop à l'avance alors nous ne tardons pas et nous nous rendons à la ligne de départ. Il y a vraiment beaucoup de monde, 1050 participants cette année comparativement à 500 l'an dernier. Nous entendons Louis Garneau (vous savez celui  qui a une grosse compagnie de vélo!) donner les consignes. Ma seule crainte : le pont d'acier de Bastican. Si jamais c'est l'orage lorsque nous passerons à cet endroit, les cyclistes seront comme des quilles qui tomberont l'une après l'autre. Louis Garneau me rassure en disant que s'il pleut, les cyclistes descendront de leur vélo et marcheront pour traverser le pont.

Comme l'an dernier, il y a 3 groupes de départs : 35 km/h, 30 km/h et 25 km/h. Nouveauté cet année : mon amoureux a décidé de faire le peloton du 30 km/h avec moi en me disant fièrement que si je lâchais le peloton après une montée, il serait là pour me tirer et me ramener dans le peloton. Je trouvais son idée bonne en espérant ne pas avoir besoin de son aide et de pouvoir tenir à haute vitesse dans les côtes!

Le départ est donné à 9h05. Le temps est nuageux. Je grogne un peu car nous sommes trop loin dans le peloton, environ au 2/3 et dans un peloton, il faut être en avant. Au début, le peloton est nerveux. Les premiers freinent pour rien ce qui fait faire l'élastique au peloton. C'est la première fois que j'entends autant le son voyager dans le peloton. Les premiers freinent, ceux derrière crient Woooo et freinent, les autres derrières crient Woooo et freinent, etc. jusqu'à la fin. C'est arrivé environ 4 fois. J'en revenais pas. Nous roulions pas vite, à 32km/h et je ne comprenais pas pourquoi nous faisions autant l'élastique. J'ai décidé de remonter dans le peloton et d'aller plus à l'avant. On ressent moins ces effets à l'avant. Une fois rendue plus près, je me suis rendue compte qu'on contrôlait la vitesse du peloton pour ne pas qu'on aille trop vite. Ça non plus, je n'en revenais pas! L'an dernier pas de contrôle, nous roulions vite dès le départ. En plus, certains cyclistes avaient des supporters sur la route et envoyait la main sans être trop concentré. Ça me fâchait. Je me disais, nous sommes ici pour travailler fort et rouler, pas pour envoyer des «bye bye»! Ce rythme tempo a duré jusqu'au pont de fer de Bastican. Pas de pluie mais les gens rallentissent au pont et il y avait un ravitaillement un peu plus loin. J'ai perdu le peloton, mon chum m'a remonté fièrement ;-) (1). J'étais contente, le rythme augmentait et ceux qui sont restés roulaient plus vite. Le peloton s'est divisé et le ryhme a augmenter à 38.

Les côtes arrivaient, je suivais bien. Arrivée à Donnaconna, outch, toute une bosse Donnaconna. J'ai ralenti, et j'ai vu les autres s'éloigner. Rendu en haut, mon chum m'a ramené au peloton (2!).Les pulsations cardiaques montaient et je me sentais bien. D'autres bosses à Neuville et j'entends une fille dire à une autre que la côte finale, la côte Gagnon, est dure. Je tends l'oreille car nous l'avions pas fait celle-là l'an dernier. Elle mentionne que le début est difficile mais qu'ensuite c'est pas si mal. Je partage ces infos avec mon chum. C'est une montée de 2 km. Lorsque nous approchons, je me prépare, je regarde au loin, je change mes braquets au bon moment. Outch, ça fait mal. Plusieurs cyclistes mettent le pied à terre et montent à pied!! Pas moi, pas moi, c'est ce que je me dis. Tout va bien, je me contentre et j'arrive en haut, pédale encore 600 m et je franchi la ligne d'arrivée! Bravo! Je suis contente. Je regarde mon temps à mon odomètre : 3h18.     

Il y a beaucoup d'énergie à l'arrivée, nous allons chercher notre lunch et quelques autres gâteries dans la belle musette, le joli sac à bandoulière rose de Garneau. N'est-il pas assez joli? 
Sur le site cette année, il y avait des Festi-douche. C'est un camion-remorque avec une vingtaine de douches à l'intérieur. L'organisation offre la possibilité de laisser un sac au départ qui est apporté à Qc. J'avais tout ce qu'il ma fallait pour prendre une douche rapide. Ça fait du bien. Ensuite, dépôt du vélo à la remorqueuse et hop dans l'autobus scolaire qui nous ramène à Trois-Rivières. Cette cyclosportive est très bien organisée. Des départs en autobus ont été ajoutés cette année pour permettre au gens de retourner plus tôt à 3-Rivières. 

Maintenant le classement:
Ma puce électronique n'a pas fonctionnée et comme nous étions loin dans le peloton au départ, je soustrait 1 minute à mon temps d'odomètre pour opter pour un 3h17.
Parcours : Trois-Rivières- Qc : 110 km.
Avec ce temps, je suis 257/1050 au classement général et 22/197 chez les femmes.

Belle cyclosportive, j'ai déjà hâte à la prochaine!

11 août 2011

Tartinade de tofu

Je mange rarement du tofu mais à mon dernier passage à l'épicerie je me suis laisser prendre à acheter un paquet de 3 briques de tofu. Pas une ou 2 briques mais bien 3 briques de tofu! Vous comprendrez que je dois cuisiner le tofu au cours des prochaines semaines. La première recette que je voulais essayer est la tartinade de tofu. J'ai essayé la recette proposée par Passeport Santé qui se trouve ici. Je voulais quelque chose qui ressemblait à la tartinade vendue par Fontaine Santé. Cette recette n'offre pas la même texture que celle achetée en magasin mais elle est aussi très bonne. Il est important de manger cette tartinade bien froide. La dégustation tout juste après la préparation ne m'a pas enchantée mais une fois bien refroidie, c'est une excellente collation très économique.  Elle se conserve bien au frigo pendant environ 1 semaine. Je dirais que plus on en mange, plus c'est bon. Pour une texture plus lisse, il suffirait de passer le tout au mélangeur. La prochaine fois, je voudrais rajouter un peu de jus de citron et de curcuma.


Ingrédients
1 brique tofu ferme 300 g
½ carotte moyenne râpée
½ oignon vert haché
¼ tasse mayonnaise 60 ml
¼ tasse yogourt nature 60 ml
½ c. à thé persil séché 2,5 ml
½ c. à thé poudre d’ail 2,5 ml
¼ c. à thé poudre de cari 1,25 ml
¼ c à thé basilic séché 1,25 ml
¼ c à thé paprika 1,25 ml
1 pincée poivre

Préparation super facile
Émietter le tofu avec les mains et le mettre dans un bol.
Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger à l’aide d’un pilon ou d’une fourchette.
Réfrigérer

Petite collation idéale au retour du boulot plutôt que de mettre la main dans le sac de chips comme je le fais parfois...

9 août 2011

Lectures d'été - juillet 2011

Vous vous rappelez le défi lecture auquel je participe? C'est Une Femme Libre qui avait lancé l'idée au début de l'année. Le défi consiste à lire 52 livres au cours de l'année. J'avais décidé de m'inscrire en sachant qu'il me serait surement impossible d'atteindre cet objectif, j'étais surtout curieuse de connaître le nombre de livres que je lirais durant l'année. Je lis déjà beaucoup pour le travail et avec l'entraînement, la cuisine et la vie, il reste moins de temps pour la lecture.

Au cours du mois de juillet j'ai enfin terminé la lecture du livre de Marie Laberge « Revenir de loin ». J'avais emprunté ce livre à la bibliothèque, j'en avais lu la moitié et j'ai dû retourner le livre car un autre usager l'avait réservé. Je l'ai réservé de nouveau, j'ai repris la lecture quelques mois plus tard avec un peu de difficulté à reprendre avec intérêt la lecture car il y avait quelques longueurs. C'est l'histoire d'une femme qui sort d'un coma et qui retrouve peu à peu la mémoire sur les événements passés de sa vie. Pendant sa convalescence, elle fait la connaissance de Steve, un jeune homme au langage coloré qui apporte beacoup de fraîcheur à l'histoire. Je vous recommande ce livre principalement pour lui qui m'a fait sourire à plus d'une reprise au cours de la lecture. 624 pages.


Pendant mes vacances j'ai lu la série « Le poids des secrets » de l'auteur Montréalaise d'origine japonaire Aki Shimazaki. Un vrai délice! J'ai lu 1 livre par jour pendant 5 jours durant mes vacances. Il s'agit de l'histoire de 2 familles japonaises qui se trouvent liées par les événements de la vie. Chaque livre raconte de façon plus précise la vie de l'un des membres. J'ai appris quelques mots en japonais comme Tsubaki (camélia), Tsubame (hirondelle), ôbachan (vieille femme). Il s'agit de courts livres de 120 pages environ. Les photos des livres sont en ordre chronologique de la série. Il y a le dernier que j'ai trouvé un peu redondant car l'auteur reprend quelques éléments des autres livres pour situer les lecteurs mais comme j'avais lu en rafale l'histoire, tout était frais à ma mémoire.
Série à lire! L'auteur a écrit 2 autres romans qui ne sont pas de cette série et je compte les lire dans quelques mois.













   
Total du mois de juillet : 6 romans.
J'ai délaissé la lecture du « Sablier des solitudes » de Jean-Simon Desrochers.

8 août 2011

Tour de l'île d'Orléans

Bonjour à tous, je reviens de vacances ! À part l'effondrement du pont viger sur la 720, tout va bien? Un peu de vélo, ça vous dirait pour faire changement des structures de béton?

Au début de nos vacances, nous avions planifié de faire le tour de l’île d’Orléans et nous avons choisi mercredi (dernier) pour notre journée vélo vacances. Nous avons hésité à notre lever car la météo était incertaine. Gros ciel nuageux, 40 à 60 %   de possibilité d’averses… J’avais envie de rouler alors nous avons pris une chance et c’était une bonne idée.

Arrivés sur les lieux, nous avions un stationnement presque privé situé à quelques kilomètres de la halte routière dans un stationnement de l’entreprise pour laquelle mon amoureux travaille. Pour ceux qui connaissent l’île, vous savez que ce n’est pas facile d’y stationner. La halte routière offre environ 7 places de stationnements et bien évidemment, elle est toujours pleine.

Le temps était frisquet au départ et nuageux. Outre une camisole de corps, je n’avais pas de vêtement très chaud avec moi. Je suis donc partie en cuissard et maillot, sans couvre-bras. J’ai eu un peu froid en début de journée mais j’aurais eu trop chaud autrement, j’avais fait le bon choix finalement. 


Nous avons fait le tour de l’île dans le sens antihoraire qui débutait en côte descendante. Ça nous a permis un bon échauffement. Il n’y a pas de grosses montées mais tout le parcours est assez vallonné, un parcours très agréable à faire mais pas facile, surtout à cause des vents. C’est qu’il ventait très fort, très très fort. Il n’y a pas eu de pluie mais l’orage semblait se pointer et les vents étaient atroces. Le fleuve St-Laurent était déchainé, nous le voyions de la route. J’ai eu peur. Je n’osais même pas boire sur mon vélo, je ne voulais pas lâcher le guidon pour prendre ma bouteille. Je n’aime pas le vent à vélo. Quand il est trop fort, j’ai l’impression de dépenser 3 fois plus d’énergie qu’à l’habitude. À 35 km, j’ai demandé à mon chum d’arrêter. Je voulais boire tranquillement et manger un peu. J’étais fatiguée, presque épuisée seulement après 35 km! J’ai dit à mon chum que c’était la dernière fois que je faisais le tour de l’île. Nous avons quand même été chanceux,  pas une goutte de pluie nous a tombé dessus. Rendu à mi-parcours, nous savions que nous aurions le vent dans le dos. J’ai tenu bon. Le temps s’est calmé, le soleil est réapparu et avec le vent dans le dos, nous avions une bonne vitesse. J’ai retrouvé le sourire.

Sur l’île, il n’y a pas de bande cyclable partout, peut-être sur 70% du trajet. En semaine, la circulation automobile est moins dense mais rouler le week-end doit être difficile car il y a beaucoup de touristes. Il y a plusieurs galeries d’art  à visiter, une chocolaterie, une maison d’antan, une fromagerie. Nous avons fait un seul arrêt, chez l’antiquaire.

En somme, belle randonnée difficile sur le 35 premiers km. Beau paysage. Venteux.

Parcours total de 66,35 km. Durée : 2h42. Moyenne de 24,4 km/h


Sur la route à l'aller,  nous sommes arrêtés à la fromagerie de St-Antoine-de-Tilly  et au retour, nous sommes arrêtés à l’église centenaire du village de Ste-Croix pour quelques photos. Ces 2 municipalités ne sont pas situées sur l'île d'Orléans mais sur la route 132 entre Bécancour et Québec.