27 octobre 2010

Randonnée au Mont Lafayette - White Mountains - New Hampshire

Pour fêter mon anniversaire, je voulais faire quelque chose de spécial. J'avais pensé à tous pleins de trucs : voyage, restaurant spécial, théâtre, etc. J'ai opté pour une fin de semaine dans l'État du New Hampshire accompagné de mon amoureux et d'un couple d'amis. Au programme, une mixture de tout ce qui me faisait envie : une escapade dans un état des États-Unis que je n'avais jamais visité, du sport, de bons restaurants, du bon vin et de la bonne compagnie. Que demander de plus? Ce fut une fin de semaine exceptionnelle. Le New Hampshire, c'est très joli. Nous sommes passés dans des petits villages charmants. Je n'ai malheureusmenent pas de photos, les piles de mon appareil sont tombées à plat au mauvais moment.

L'événement culminant de ce séjour a été la montée du Mont Lafayette dans les montagnes blanches. Une randonnée pédestre à couper le souffle, une sortie qui m'a permis de repousser mes limites, des émotions que seule une montée de ce type peut nous faire vivre. Le niveau de difficulté de ce parcours est considéré difficile. La distance est de 15 km avec un dénivelé de 1173 m.

Le trajet comportait une boucle qui nous a permis de fouler trois sommets de la vallée de Franconia Notch soient le Mont Little Haystack (4780′), Mont Lincoln (5089′) et le Mont Lafayette (5260′). J'ai pris la carte et quelques informations sur cette montée sur le site de Québec Rando, juste ici.

Nous avons parcouru les sentiers suivants:
  • Falling Waters (5.1 km) à l'aller
  • Franconia Ridge (1.7 miles), une très belle crête
  • Un arrêt au chalet Greenleaf (fermé à ce temps-ci de l'année).
  • Old Bridle Path ( 6.4 km)  au retour.
Le départ se prend par le Falling Waters. Cette montée offre sur son parcours la traversée de quelques ruisseaux. En temps habituel, cela aurait été facile pour moi mais comme le parcours était un peu gelé par endroit et avec de la neige, j'avais peur de glisser. Ces traversées m'ont fait monter les pulsations cardiaques assez hautes en me faisant chanter un peu. Que voulez-vous, quand j'ai peur, j'émets des sons qui ressemblent à des chants d'oiseaux. Je ne voulais pas glisser sur une roche et me retrouver dans le ruisseau les bottes mouillées en début de randonnée. Ces traversées ont un peu ralenti notre rythme de marche. À un autre endroit, il nous fallait traverser la rivière sur un billot de bois. J'ai mis à profit l'équilibre que j'ai développée au yoga. La montée de la Falling waters a durée environ 3h00.

Le plus spectaculaire fut l'arrivée sur la Franconia Ridge, cette crête qui traverse trois sommets. Il y avait de la neige, beaucoup de neige et des vents violents de 50 ou 60 km/heure. Il faisait très froid. Nous avions préparé le coup, j'avais apporté ma «doudoune» de plumes d'oie très chaude. Confronter ces vents nous ramène vraiment à la force des éléments de la nature. J'ai repoussé mes limites.J'avais peine à me tenir debout. Rendue là, j'ai dit à mon amoureux : « je crois que c'est un peu trop pour moi». Il m'a fait un sourire taquin et m'a dit  : « tu seras capable, on y va». J'ai poursuivi et dans ma tête je me disais que c'était totalement fou et que si j'étais restée dans mon salon, je n'aurais pas vécu un moment comme celui-là. La vue est incroyable au sommet. On voit le mont Washington et toute la vallée. C'est à couper le souffle, il n'y a pas d'autres mots. Il faisait un soleil magnifique et la vue au sommet était dégagée. J'ai demandé à mes amis de ralentir, je voulais regarder et m'imprégner de ces images. J'ai même dit : «je veux bien regarder car je ne crois pas que je reviendrai!!» Ils ont rigolés. Je me suis mise à aimer ça et à rigoler à mon tour. La marche sur la crête a durée environ 1h30. Il ventait tellement fort, j'avais une tuque mais pas de capuchon, mes cheveux volaient au vent et me frappaient très fort les joues et les yeux. J'avais mal aux yeux. Je sais maintenant que je dois bien attacher mes cheveux...

Ensuite, nous avons commencé à descendre. Nous voyions au loin le chalet Greenleaf et nous nous étions donné rendez-vous à cet endroit. Il y avait de la neige comme une randonnée en raquette. J'avais mes bottes de marche et ça se passait bien pour descendre mais j'allais un peu moins vite que les autres. Nous nous sommes arrêtés au chalet pour une quinzaine de minutes, le temps de prendre une collation.

Pour amorcer la fin du parcours, nous avons emprunté la Old Bridle Path. La descente s'annonçait bien. J'ai installé sur mes bottes mes crampons de marche, fraîchement achetés la veille et jamais portés encore. C'est génial ces crampons. Facile à enfiler sur la botte et ça «fait la job», pas de risque de glisser avec ça. Les roches et le parcours étaient glacés à plusieurs endroits, les crampons m'ont évité de chuter. La descente sollicite beaucoup les muscles des cuisses (les quadriceps). Je sentais déjà mes muscles endoloris. À mi-chemin de cette descente, j'ai retiré les crampons car le temps était chaud et la glace était fondue. Vers la fin du parcours, mes jambes tremblaient, j'étais très fatiguée et j'ai pris quelques minutes pour m'asseoir. Rendue là ouf, j'avais hâte de terminer et de pouvoir m'asseoir pour un long moment, me coucher pour me reposer. Je pensais aussi à la bonne bouteille de vin que je boierais avec mes amis pour célébrer cet exploit. Oui, oui, c'est un exploit! La descente aura pris 2h15.

En sortant du sentier mes amis m'attendaient (j'avais un peu de retard sur le groupe). J'ai levé les bras au ciel et j'étais fière de moi. Toute une expérience ce mont Lafayette. À ce temps-ci de l'année c'est plus difficle qu'au printemps ou à l'automne. Quand le parcours est glacé à plusieurs endroits, il faut être prudent.

Durée totale du parcours : 7h15 incluant 2 arrêts : un lunch de 20 min et un arrêt de 10 minutes au chalet.
Mon cardiofréquencemètre m'a indiqué que j'avais dépensé 3300 calories, welcome le vino après ça!
J'ai eu les muscles endoloris pendant 2 jours mais plus intense au lendemain de la montée.

Ce ne fut pas facile mais je suis tellement mais TELLEMENT contente de l'avoir fait. Ça fait 4 jours et je flotte encore. Je voulais quelque chose de spécial, je l'ai eu.

19 octobre 2010

3 millions!

C'est le nombre de déplacements effectués par les utilisateurs du Bixi cette année! N'est-ce pas une belle réussite? L'an dernier, à la fin de la saison, Bixi comptait 1 million de déplacement, c'est une belle augmentation et j'y ai contribué.

En m'abonnant au début de la saison, je savais que je n'utiliserais pas le Bixi pour me rendre sur mon lieu de travail car je dois grimper trop de côtes pour m'y rendre : la côte Guy, Côtes-des-neiges et Côte Ste-Catherine, un peu too much en Bixi. Je me suis par contre surprise à utiliser Bixi plus que ce que je l'imaginais, comme quoi l'abonnement m'a fait changer certaines de mes habitudes de vie. J'ai fait 48 trajets jusqu'à maintenant et plus d'une centaine de kilomètres. J'ai utilisé Bixi pour me rendre à l'épicerie, pour  visiter mon quartier, pour me rendre au métro, pour me rendre au centre-ville magasiner et pour le travail au Vieux-Montréal exceptionnellement. Ce fut agréable presque toutes ces fois.

Un petit bémol toutefois, lorsque j'ai pris le Bixi pour le travail  au Vieux-Montréal, j'ai fait face à des bornes pleines. Quand nous sommes attendus et que les bornes sont pleines et qu'on ne sait pas quoi faire du vélo, on est un peu dans le trouble. Bixi fait de gros efforts pour éviter ce genre de situation. Il y a eu l'ajout de station-dépôt, où il est possilbe de laisser le vélo à un gardien Bixi. C'est ce que j'ai fait ce matin-là dans le Vieux-Montréal. J'ai aussi fait face à une autre borne pleine, cette fois-là pour le retour à la maison...un vendredi soir 18h00 où j'avais particulièrement hâte d'être chez moi et où la borne au coin de chez moi était pleine. J'ai dû me rendre à une 2e et 3e borne avant de trouver de la place et devoir marcher 1 km pour me rendre à la maison. Malgré ces éléments négatifs, je continue à aimer mon Bixi et à revoir mes façons de vivre dans mon quartier pour utiliser mon Bixi encore plus souvent. Il ne reste qu'un mois à l'utilisation, il faut en profiter!

Il faut aussi se le dire, Bixi n'a rien à voir avec le genre de vélo que je fais habituellement et c'est justement ça que j'aime. Rouler en Bixi c'est faire du «slow bike». Impossible d'aller vite avec ces gros vélo. Au diable la vitesse et la performance, en Bixi je vis le quartier, je prends le temps de bien regarder mon environnement.

En 2011, Bixi vise 5 millions de déplacements, serez-vous de la partie?

16 octobre 2010

Semaine des bibliothèques publiques

Du 16 au 23 octobre prochain se tiendra la semaine des bibliothèques publiques du Québec. L'idée est de promouvoir les bibliothèques et d'amener les gens à y aller. Il y a pleins de services offerts dans les bibliothèques publiques. Pour les enfants, il y a l'heure du conte, l'emprunt de jeux, de DVD et de livres, bien entendu.

Je suis une vendue des bibliothèques publiques. Lorsque j'emmenage à un nouvel endroit, je m'empresse toujours d'aller visiter la bibliothèque. Ce n'est pas parce que je n'ai pas accès à des livres, ma belle-famille achète beaucoup de livres qui circulent parmi tous les membres de la famille...Je vais à la bibliothèque pour bouquiner, feuilleter les revues, emprunter des DVD et des livres de recettes. Récemment j'ai visionné le film de Xavier Dolan «J'ai tué ma mère» et aussi le film «Le patient anglais» que je n'avais pas encore vu. Il y a une belle sélection de films récents et de classiques. C'est gratuit l'emprunt de DVD !

Mon dernier coup de coeur de livres de recettes découvert à la bibliothèque de mon quartier est celui-ci :

Un très beau livre sur les soupes d'Anne Sheasby.



Il y a une section de soupes méditéranéennes et une section de soupes à base de poissons et de fruits de mer. Ça donne bien envie de cuisiner.


 

6 octobre 2010

Choux de Bruxelles express

Cette recette est tirée du site de l'émission Kampaï du 27 novembre 2009. J'avais cette recette en tête depuis presque un an et lorsque j'ai vu les choux de Bruxelles en solde, je me suis dit que c'était le temps ou jamais d'en faire l'essai. Voyez ma belle branche de chou de Bruxelles.

Un plat idéal en accompagnement du poulet ou du poisson. Il ne faut pas en manger de trop grande quantité à la fois. Certaines personnes peuvent être indisposées par les choux de Bruxelles....en effet, des ballonnements et gaz intestinaux peuvent être au rendez-vous... Essayez-les en petite dose et regardez-vous réagir!  

Conservation
Comme j'avais une très grosse branche de choux de Bruxelles, je me suis renseignée sur la conservation.
Les choux se conservent jusqu'à 1 semaine dans le tiroir du réfrigérateur. Il est important de ne pas les laver et de toujours les garder au frais si on veut les conserver plusieurs jours. Pour les congeler, ce que j'ai fait, il faut les faire blanchir en les plongeant dans l'eau bouillante quelques minutes, environ 5 minutes. Les glisser sous l'eau froide pour arrêter la cuisson et les laisser refroidir. Les mettre dans des sacs à congélation ensuite.

Recette
 Pour la recette de choux de Bruxelles express: c'est vraiment délicieux, n'hésitez pas à essayer.

Temps de préparation : 10 minutes

Portions : 4

Ingrédients
2 tasses de choux de Bruxelles émincés
huile d'olive
1/2 cuillère à thé de curcuma en poudre
1/2 cuillère à thé de cumin en poudre
 Sel et poivre


Préparation
Dans un poêlon, faire chauffer l'huile d'olive, et y faire revenir les choux pendant 2 minutes.

Ajouter le curcuma et le cumin, poivrer généreusement et saler au goût.

Bien incorporer, et poursuivre la cuisson pendant 1 minute à 2 minutes, jusqu'à tendreté.

Servir aussitôt.

3 octobre 2010

Crème de poireaux

C'est le temps des poireaux. La semaine dernière, j'ai fait l'achat de 6 poireaux pour 3$. À ce prix, c'est très économique. En basse saison, le prix est autour de 1,59 $ pour 1 seul poireau. En écoutant l'émission l'Épicerie, j'ai appris que le poireau se congèle, sans être blanchit au préalable. Il suffit de couper la partie verte (la fin du poireau) et de mettre dans des sacs de congélation. C'est une bonne idée car le poireau est souvent utilisé pour les potages, les pâtés au poulet ou les plats d'accompagnement. Pour ma part, j'ai cuisiné une belle crème de poireaux. C'est une recette très économique. J'ai congelé quelques plats de cette crème sans toutefois ajouter le lait que j'ajouterai une fois le plat décongelé. Il n'y a pas de photo mais la couleur est vert tendre et le goût, hum, excellent.

Ingrédients

1/4 t (75 ml) + 1 c. à tab de beurre
4 poireaux, la partie blanche seulement, coupés en tranches fines
1/2 t (125 ml) d'oignons verts hachés finement
4 t (1 L) de pommes de terre coupées en cubes
4 t (1 L) d'eau
1 c. à tab (15 ml) de sel
1/2 c. à thé (2 ml) de poivre noir du moulin
2 t (750 ml) de lait chaud
croûtons

Préparation

1. Dans une grande casserole, faire fondre 1/4 t (60 ml) du beurre à feu doux. Ajouter les poireaux et les oignons verts et cuire, en brassant de temps à autre, pendant environ 5 minutes ou jusqu'à ce qu'ils aient ramolli (ne pas laisser dorer). Ajouter les pommes de terre, l'eau, le sel et le poivre et porter à ébullition. Réduire le feu, couvrir et laisser mijoter pendant environ 30 minutes ou jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres. Laisser refroidir légèrement.

2. Au robot culinaire ou au mélangeur, réduire la préparation en purée lisse, en plusieurs fois au besoin. Verser la purée de poireaux dans la casserole et porter à ébullition. Ajouter le lait chaud et le reste du beurre et mélanger. Réchauffer à feu doux (ne pas faire bouillir).

Au moment de servir, garnir chaque portion de croûtons.