Les petites Carolines

Le parcours cycliste « Les petites Carolines » est bien connu des cyclistes de la région de Montréal et de la Rive-Sud. Je dirais même que c'est un incontournable à faire saison après saison. C'est ce que nous avons fait samedi dernier. Au réveil, il pleut d'une pluie fine. Le ciel est couvert. Nous regardons les courriels. Certains décident de rester à la maison, nous sommes positifs et croyons au dégagement annoncé. Nous nous rendons sur place où nous sommes les premiers et seuls... La pluie a cessé. Les amis arrivent, nous sommes 10 personnes. Nous partons et le soleil arrive peu de temps après notre départ. Une saprée belle journée finalement!

Nous sommes partis de Boucherville et avons traversé les villes de Ste-Julie, Beloeil, St-Hilaire, Rougemont, St-Damase avec un retour vers St-Hilaire et ensuite à Boucherville. Un total de 105 km. La plus belle partie du parcours est sans aucun doute celle de St-Hilaire et Rougemont. Le décor est tout simplement magnifique avec les vignobles et les vergers. Pour les intéressés, nous avons suivi ce parcours.

Ce parcours se nomme « Les petites Carolines » car il passe par la petite et la grande Caroline, deux rues ou rangs situés dans Rougemont. Ces rues sont vallonnées et offrent de belles montées. La première montée est plus facile, les vallons en offrent juste assez pour se mettre au défi et grimper rapidement en puissance. Au sommet, une vue sur toute la vallée, wow. C'est vraiment beau. Je n'avais pas ma caméra avec moi, pas de photos à vous montrer, les images sont dans ma tête seulement.

Ensuite, il y a la descente. Petit caucus avec la gang afin de décider quel chemin nous prenons pour le retour. Nous décidons de remonter la petite Caroline en sens inverse. Le défi est plus grand, les côtes sont plus longues et plus abruptes. J'aime ça les côtes cette année et j'aurais eu envie de refaire ces 2 montées avant de reprendre la route vers le retour.

Seule ombre au tableau : un automobiliste et ses petits amis qui nous ont criés de débarrasser la route, que nous n'avions pas d'affaire à rouler à cet endroit... Ouf, il y a encore des mentalités à changer. Le partage de la route, vous connaissez?