L'année 2011 est encore jeune mais je crois que j'ai déjà trouvé le livre de l'année, pour moi. Ce livre mérite un billet qui ne parle que de lui. J'ai terminé la lecture hier soir et j'ai versé quelques larmes à la lecture des 20 dernières pages. C'est le genre de livre que l'on dépose sur soi à la fin et que l'on serre dans ses bras. Le genre de livre où l'on a envie de remercier l'auteur pour les beaux moments de lecture et les belles discussions avec mon amoureux.À la fin du livre, j'ai eu envie de retourner quelques pages en arrière pour bien m'imprégner de l'histoire. Je le conseille fortement même si je sais qu'il ne plairait peut-être pas à tous. Lisez-le et vous m'en donnerez des nouvelles. Vous aurez envie de manger des poires.
J'avais commencé ce billet à mi-lecture du livre. Mes impressions étaient bonnes mais je n'avais pas tout trouvé.
5. Livre #5, Yann Martel : Béatrice et Virgile. 200 p.
Hum. Que dire de ce livre?! Ma belle-mère l'a lu et elle m'a dit qu'à la fin du livre, elle a décidé de le relire. Mon chum l'a lu et à la fin du livre, il a voulu le relire lui aussi. Alors quand j'ai commencé à le lire, je me suis dis que j'allais bien me concentrer lors de la lecture pour pas avoir à le lire 2 fois. (Faudrait que je demande à Femme libre si lire 2 fois le même livre compte pour 1 ou 2 livres dans le défi ;-). Ceci étant dit, j'ai bien pris mon temps pour lire le 50 premières pages où, à mon avis, toute l'histoire se joue. J'ai même cru avoir deviné l'idée de l'auteur. J'ai donc téléphoné à mon chum pour lui dire que j'avais tout deviné en lui disant que le livre est un livre tête-bêche (vous savez ce que ça veut dire? à vos dictionnaires) et que Béatrice et Virgile représentaient la fiction et l'essai pour une même histoire, celle racontée dans le livre. Vous me suivez? Héhé. Pas simple ce livre. J'ai aimé parce que ça m'a permis de «challenger» mon chum sur l'histoire et de le taquiner car moi, j'ai compris du premier coup! L'écriture est assez dense et il faut être concentré. Pas tellement léger comme bouquin. L'histoire me trottait dans la tête même au travail. Je le recommande à ceux qui aime l'histoire et qui cherche un livre qu'ils auront envie de relire... Yann Martel est un érudit et il nous le démontre bien dans ce livre.
À la fin de la lecture j'ai fait : ouffff. Ce livre est empreint d'émotions, les descriptions sont si justes, si belles et si dures à la fois.
3 commentaires:
Mmmm! Ça donne le goût!
Le fait que tu dises que ça donne le goût de manger des poires, pour moi ça évoque que ce livre fait appel à nos sens... J'adore!
@Ka: Ce livre fait effectivement appel aux sens et aux émotions.
As-tu déjà lu le Parfum de Patrick Süskind
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Parfum
Je pense toujours à ce livre quand il sagit d'appel aux sens...
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